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La dinde de Murray Bay

Pour cette toute première capsule, le Carnet d’École-B vous parle de l’appellation «Murray Bay Turkey» qui, sans que l’on sache trop pourquoi, s’est évanouie dans l’histoire de l’Amérique.

Nous sommes au début des années 1900, et une variété de dindons de spécialité s’écoule à fort prix dans la ville de New York.

D’un poids d’environ 10 livres, soit une taille relativement petite sur le marché, ce dindon est nourri de grains et de petit lait. De surcroit, son élevage se fait à l’air libre, à même la cour arrière des habitants d’un haut lieu de rencontre de la bourgeoisie anglophone au début du 20e siècle. Notre dindon en question porte lui-même dans son appellation, le nom de cet endroit de villégiature considéré par plusieurs comme étant «le sanctuaire» d’air pur par excellence, à l’époque. Cet endroit paradisiaque, eh bien, il se nomme Murray Bay Mais où donc se trouve ce point de repère sur la carte de l’Amérique?

Et qu’en est-il de cette appellation de «Murray Bay Turkey» aujourd’hui disparue ?

Étonnamment, Murray Bay se trouve au Québec. En fait, cette résonance anglophone nous ramène à une localité de bord de fleuve située dans la région de Charlevoix, qui, au gré des aléas du temps, a su retrouver son toponyme francophone d’origine. Nous parlons ici de la ville de La Malbaie. Pour ce qui est de l’appellation de «Murray Bay Turkey», bien qu’il existe certaines évidences telle qu’une identification génétique tangible pour ce fameux dindon, l’histoire de son appellation, reste, sauf erreur, encore peu étudiée pour se permettre de dresser un portrait clair de cette initiative pourtant très ambitieuse pour son temps.

Il faut ici se rappeler qu’autrefois, la consommation de dindon n’était pas  populaire dans la région de Charlevoix, ni même ailleurs dans la province québécoise. Une meilleure compréhension de son élevage a cependant permis d’augmenter son acceptabilité auprès de la population. Ainsi, l’augmentation de la chair disponible dans les cuisses et un prix plus modeste à l’achat ont permis, au fil du temps, de détrôner la place qu’occupait l’oie sur la table de Noël.

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