S’ACARÊMER / SE DÉCARÊMER
La période du carême a déjà, représenté, au Québec, une période de privation collective; d’où l’existence des deux québécismes suivants : s’acarêmer puis se décarêmer.
Le premier nous ramène à une période où l’on doit inévitablement se faire à l’idée qu’une quarantaine de privations approche. L’autre, tout son contraire, nous décrit plus tard la bombance ressentie lorsque la fenêtre de ce qui nous a momentanément été privée se réouvre…